
- Cet rendez-vous est passé
Ce qu’il reste à faire et là où nous en sommes
Un solo de Jeanne Brouaye tiré du diptyque J’épuiserai le blanc
Dans le cadre des Escapades Dansées
Des tasseaux de bois de part et d’autre du plateau, une liste de mots diffusée et un micro pour la voix chantée. Voici les outils dont Jeanne Brouaye s’entoure pour donner corps à un paysage- maison, une sorte d’abri où l’imaginaire se déploie. À partir de gestes d’usage – assembler, hisser, nouer – elle compose un monde fait de presque rien, un terrain de jeu en somme, où se tente un rituel mémoriel et le chemin d’un avenir autre.
Jeanne Brouaye
Le travail de Jeanne Brouaye se situe à la croisée des sciences humaines, de la danse, du théâtre, de la musique et des arts plastiques. Soucieuse de réagir de façon sensible à nos actualités problématiques et bien souvent désastreuses, elle fait de l’espace scénique un lieu de reconstruction. Elle prend comme sujet d’étude l’habitat moderne et questionne les modes de vie qui en découlent et leur l’impact sur la psyché contemporaine. Elle travaille avec du bois, de la laine, du prêt-à-porter, toutes sortes d’objets de l’industrie capitaliste qu’elle collecte jour après jour. Elle emprunte au champ de l’architecture le geste d’inventer un espace et se relie dans sa pratique aux constructions vernaculaires qui ont été réalisés de part et d’autre dans le monde. Inspirée par ces démarches, la chorégraphe convertit les usages en une forme poétique. Elle conjugue l’acte d’observer ce qui nous entoure et le sentiment intérieur pour faire surgir des territoires inconnus.
Durant le mois de février Jeanne Brouaye fait escale au Pacifique pour une résidence immersion. Immergez-vous dans son univers !
Photos de Jeanne Brouaye
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