[REPORTÉ] Super session mars

[REPORTÉ] Jeu 19 et ven 20.03 de 10h à 17h

Super Session

Les danseurs et danseuses seront invités à vivre, corporellement et mentalement, les fondamentaux de la danse de Myriam Gourfink. Ils seront également initiés au maniement des outils de composition que la chorégraphe a élaborés, d’abord en étudiant la cinétographie Laban, ensuite en s’inspirant des pratiques de composition du champ musical actuel, et enfin en pilotant ces dernières années, entre 2015 et 2019, un travail de recherche assidu avec la Manufacture, Haute école des arts de la scène à Lausanne, auprès de neuf chorégraphes parmi les plus novateurs – recherche qui a abouti, en décembre 2019, à la publication de l’ouvrage Composer en danse, un vocabulaire des opérations et des pratiques (Les Presses du réel).

Pour Myriam Gourfink, composer en danse, c’est prévoir et ordonner, en fonction de l’objectif visé, comment on peut agir sur les facteurs du mouvement : poids, espace, temps, flux ; c’est donc prévoir et ordonner un espace dynamique. L’accent est placé sur la composition chorégraphique (ses processus, son écriture, ses pratiques) : le geste qui en résulte n’est donc pas le « joli geste », mais bien plutôt le geste pensé et senti. L’atelier s’articulera en trois temps : un temps de parole, un temps de yoga puis un temps de composition chorégraphique. À la fin de la Super Session, Myriam proposera aux participants un temps de composition personnelle, au cours duquel chacun écrira sa propre danse, en temps réel.

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Myriam Gourfink

Myriam Gourfink est une figure de proue de la recherche chorégraphique en France, et participe régulièrement à de nombreux festivals internationaux (Springdance à New York, Künsten Arts Festival à Bruxelles, Festival de la Bâtie à Genève, Danças Na Cidade Festival à Lisbonne, Dance Massive à Melbourne etc.). Elle a effectué des résidences artistiques dans de nombreux lieux en France et à l’étranger dédiés à la recherche, comme l’IRCAM ou le Fresnoy/Studio national des arts contemporains, et a également dirigé le Programme de recherche et de composition chorégraphique (PRCC) de la Fondation Royaumont. Son art, inspiré par la pratique assidue du yoga et le système de notation chorégraphique de Rudolf Laban, opère la fusion toujours davantage approfondie entre techniques somatiques et dispositifs de haute technologie.