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La fabrique des pratiques, la médiation comme pratique du care

Par Claire Buisson

Définition du care par Joan Tronto : « une activité générique qui comprend tout ce que nous faisons pour maintenir, perpétuer et réparer notre monde de sorte que nous puissions y vivre aussi bien que possible. Ce monde comprend nos corps, nous-mêmes et notre environnement, tous éléments que nous cherchons à relier en un réseau complexe, en soutien à la vie » 1

La fabrique des pratiques est un projet de lieu imaginé par l’équipe du Pacifique pour proposer un espace d’échange de pratiques et de savoirs sur le corps à l’adresse d’un quartier « comme manière de prendre soin de l’espoir »2.

Née dans un moment de vulnérabilité, celle-ci est réinvestie pour en faire un projet de structure et de quartier. Au lieu de la cacher derrière un programme de façade ou une posture institutionnelle, Le Pacifique l’expose et la raconte. « Dès lors qu’on ne peut plus rencontrer les publics avec des spectacles que nous n’avons plus les moyens financiers de programmer, comment rencontrer les habitant·es ? » Par cette question, il y a une bascule qui s’opère. Cela met en branle l’ensemble de l’écosystème de l’institution, non sans maladresse et grincement parfois, car cela modifie les places, déplace les centres, complexifie le réseau. Le Pacifique en tant qu’institution culturelle ne cherche plus à rencontrer des publics, mais des habitant·es, des personnes. Il se situe dans une démarche de rencontre réciproque, un aller vers autant qu’un faire venir, un partage plus qu’une offre, « en soutien à la vie » (Tronto).

Issu d’une réflexion menée par l’équipe depuis plusieurs années sur le care, le projet place directement la question du corps, des pratiques et de l’espace au coeur de la proposition. En quoi alors La fabrique des pratiques est une fabrique de care ? De quoi prend-elle care ? Et de quelle manière ?

MÉDIATION DU CARE

J’ai contribué à La fabrique dans sa phase de conception et de mise en oeuvre dans le quartier3, l’abordant comme un projet du lieu, tissé avec l’ensemble de la programmation, sans hiérarchie entre ce qui relève de la programmation artistique et ce qui relève de la médiation. Le pilotage a consisté, comme le dit Tronto, à « relier en un réseau complexe » des corps, des propositions, des structures, un environnement urbain et architectural.

La fabrique prend care d’un lieu, d’une équipe, d’un projet de structure, d’un quartier, en dialogue avec chacun·e des interlocuteur·ices que je viens d’énoncer. Fabienne Brugère considère que le prendre soin est « une somme de pratiques »4. Je trouve que cela correspond bien à La fabrique des pratiques du Pacifique. En effet, c’est une somme de pratiques, pas seulement celles des ateliers artistiques ou sensoriels, mais plus largement une pratique de médiation qui comprend tous les interstices, humains, non mécaniques, modes de faire qui permettent au projet de se réaliser et dont les temps d’ateliers ne sont qu’une des composantes. Ici la médiation opère une « fonction contenante »5. Elle est en soi pratique de care en ce qu’elle part de ce qui est là, va à l’écoute de chaque interlocuteur·ice – professionnel·les et acteur·ices du territoire, habitant·es, artistes, la direction du Pacifique et l’équipe–, tisse au fur et à mesure une proposition globale à partir des besoins exprimés, en maintenant la juste distance. Elle travaille de manière sensible à l’articulation entre la structure culturelle comme architecture, l’équipe de la structure culturelle, les intervenant·es, les acteur·ices professionnel·les du quartier et les habitant·es. Cette médiation investit des questions d’espaces et de corps, et ce faisant participe à une dynamique collective pour créer des « utopies concrètes »6, comme autant d’expérimentations testées sur le terrain dans un processus ouvert.

La manière dont j’ai pensé la référence au corps dans ce pilotage initial n’est pas celle de Vitruve, un corps en bonne santé, articulé, « bien formé »7. C’est un corps vulnérable, sensoriel, évanescent, qui est sur un fil et peut à tout moment se déséquilibrer, se tordre. Dans cette approche, la vulnérabilité est acquise, reconnue et elle est même intégrée au projet dans la manière de le penser et de le conduire dans un premier temps puis dans la manière d’accueillir dans un deuxième temps. Chacun·e a sa place dans cette fabrique par le fait que que nous sommes tous·tes vulnérables.

FABRIQUER UN LIEU DE SOIN

Le Pacifique est un lieu au coeur d’un quartier de Grenoble, un peu excentré du centre-ville, ancien entrepôt d’un fabriquant de chauffe-eau, transformé il y a 20 ans en un lieu chorégraphique. Ce lieu est peu connu et mal identifié dans le quartier. Situé derrière une grande façade industrielle, peu de personnes hors des spectateur·ices et danseur·euses (pro ou amateurs) n’entrent. Dedans, une fois passée une entrée un peu sombre hors temps publics, il y a de larges espaces lumineux. Pour Michel Lussault, on élargit la notion de soin dès lors qu’on investit les espaces afin d’en faire partage et de permettre des espaces de rencontre et de circulation. Des espaces à habiter et à être habités. Comme le souligne le géographe, parvenir à cela relève d’une précision dans le geste comparable à la précision du geste de l’artisan8. Dans le cas de la création de La fabrique, pendant des semaines en amont de son lancement, nous avons lentement, attentivement, senti l’espace, les yeux fermés, les yeux ouverts, allongés, assis, debout, en marchant. Nous l’avons dessiné de manière abstraite, nous l’avons touché, nous l’avons parlé entre nous, sans distinction de places et de fonctions au sein de l’équipe, mais à partir de nos êtres corporels, sensibles, en relation à un espace. En quelque sorte nous avons dialogué avec l’espace pour travailler son « accueillance » (Thierry Pacquot) et créer les conditions de son hospitalité.

Selon Eric de Thoisy, une architecture du care se pense d’un point de vue des circulations, des espaces communs de rencontre et également de la lumière, de la vue – qu’est-ce qu’on y voit - et de la question des échelles des espaces9. Le Pacifique comprend des espaces volumineux, extrêmement hauts. Nous avons renversé l’organisation du patio pour que l’usager·ère – visiteur·euse perçoive et savoure ce volume lumineux, ses ouvertures vers le ciel, les bureaux, les studios de danse. Nous avons aussi ajouté des petites lumières de-ci de-là pour créer une sensation chaleureuse, de cocon. Nous avons enfin clarifié les axes de circulation de tout le lieu en créant une signalétique personnifiée. Je précise qu’à ce moment là le Pacifique mettait à jour toute sa charte graphique. Sur différents plans, le lieu muait et nous étions tous·tes impliqué·es par-delà nos fonctions dans cette mue, qui peut-être lue aussi comme une pratique de self-care. Car finalement le premier lieu duquel prendre soin n’est-il pas l’institution elle-même ?

« UNE PIÈCE EN PLUS » 10

Collectivement, l’équipe a fabriqué un lieu cocon, contenant, « un cocon dans lequel on se sent bien » et pour lequel les personnes professionnel·les ou habitant·es reviennent depuis le début de La fabrique. Il y a se sentir bien et il y a se sentir « suffisamment » bien au point de s’autoriser à revenir. Je reprends cette expression de Winnicott sur la fonction contenante déjà évoquée - à l’époque il parle du rôle de la mère « suffisamment bonne ». Cela évoque l’équilibre entre contenir le nourrisson pour qu’il soit rassemblé et qu’il sente qu’il compte, sans pour autant l’envahir, qui favorisera chez le sujet ce désir et cette capacité à aller vers le monde.

À l’intérieur de la médiation, le lieu remodelé opère également une fonction contenante, par-delà les pratiques qui y sont proposées. C’est d’abord un lieu qui en soit, par ses espaces, lumières, matières, me fait me sentir bien et en sécurité, moi sujet-citoyen·ne.

Et puis c’est un espace à soi, comme « la chambre à soi » de Virginia Woolf. Un espace hors de chez soi, hors de son bureau, que le bureau soit à la maison ou dans une structure extérieure. Lydia11, créative à son compte travaillant à la maison, trentenaire, maman d’un petit enfant en bas-âge, vient le matin, après avoir déposé son enfant à la crèche et avant de retourner à la maison travailler. La directrice de la MDH12 a proposé à son équipe de faire au Pacifique leur temps de parole hebdomadaire, sans elle, après une pratique de sieste, pour qu’iels aient ce temps de dépôt entre elleux, hors du lieu de travail, associé à une pratique nouvelle sensible. Christian, jeune mineur isolé, vient chaque matin au réveil, avant d’aller en cours ou suivre ses démarches administratives, il lit, parle, échange.

Le lieu devient un espace de rencontre et de partage, complémentaire dans l’écosystème du quartier. Ni maison de quartier, ni lieu associatif, c’est un espace hybride, sensible, gratuit. Un lieu d’accueil. Thierry Pacquot parle de villes du « mieux-vivre », plutôt que du bien-être. Comme le montre Camille Teste dans son livre Politiser le bien-être, le bien-être a en effet été ultra-libéralisé et absorbé ces dernières décennies dans un système de consommation et communication individualiste duquel le care est bien loin. Ici aussi la médiation est attentive non pas à créer une offre consommable et attractive mais à être un espace accessible d’attentions. Accessible parce qu’il est gratuit, mais aussi parce qu’il cherche à être accueillant sans discrimination, quelque soit les habitus des personnes, sans forcer non plus. En remodelant la sensorialité de l’architecture, La fabrique a fabriqué – je maintiens volontairement la redondance – un espace dans lequel ma présence, mon identité, ma corporalité et ma sociabilité peuvent respirer quelque soit ma situation socio-économique, corporelle, générationnelle.

De fait, les personnes peu à peu s’approprient le lieu. De leur initiative, des travailleuses sociales voisines que j’avais rencontrées à plusieurs reprises sur place et dans leurs locaux ont rappelé Le Pacifique pour y organiser des temps d’équipe. Des habitant·es participant·es aux pratiques du réveil le matin apportent peu à peu leur pierre à l’édifice littéralement par des pots de fleurs, des couvertures. Bien que venant d’ailleurs, du dehors, hors du monde artistique, non spectateur·ice pour la plupart, les personnes se sentent suffisamment en confiance. Professionnelles ou habitantes s’approprient le lieu et l’usage proposé. Elles intègrent le lieu à leur territoire quotidien en même temps qu’il devient aussi un peu leur territoire.

TISSER

Dans une conférence, Eric de Thoisy de l’agence SCAU13 invite à réparer davantage plutôt que construire du nouveau. Longtemps présente dans la réflexion de l’équipe (cependant encore présente puisque Le Pacifique accueille le projet d’Ivana Müller Réparer l’invisible en 2024), la notion de réparation a peu à peu disparu de notre langage. Toutefois, il en reste cette idée de faire avec ce qui est là, de « tisser sur l’existant (sur-tisser) pour le rapiécer, retrouver les relations manquantes, fabriquer d’autres couches et d’autres significations »14. Dans cette posture de tisseuse, on avance un ou plusieurs fils mais aussi on tire les fils qui se présentent à chaque rencontre en étant à l’écoute de ce que le canevas du quartier dit. Il y a bien la partition initiale du projet et il y a ce que le projet devient au fur et à mesure, coloré par les habitant·es et acteur·ices du quartier. Ainsi, l’idée d’accueillir des équipes sur les pratiques de réveil et de sieste, en amont de réunions d’équipe sur place a surgi d’un échange avec le responsable jeunesse de la MJC qui a suggéré cette possibilité. L’équipe n’a finalement pas pu venir mais j’ai rebondi sur cette idée qu’il avait évoqué en la proposant ensuite à d’autres équipes. C’est ainsi devenu une nouvelle couche de La fabrique.

Ce projet de care agit sur nos modes de faire et sur nos postures. On passe du « faire pour » à un « faire avec », en dialoguant et en associant. Cela demande de suivre le projet au fur et à mesure qu’il se tisse, d’être à l’écoute des temporalités de l’équipe mais aussi des temporalités des partenaires ou des personnes individuelles que nous rencontrons. D’une certaine manière, ce mode de faire relève de la pratique de la dérive.

Une ou plusieurs personnes se livrant à la dérive renoncent, pour une durée plus ou moins longue, aux raisons de se déplacer et d’agir qu’elles se connaissent généralement, aux relations, aux travaux et aux loisirs qui leur sont propres, pour se laisser aller aux sollicitations du terrain et des rencontres qui y correspondent. La part de l’aléatoire est ici moins déterminante qu’on ne croit : du point de vue de la dérive, il existe un relief psychogéographique des villes, avec des courants constants, des points fixes, et des tourbillons qui rendent l’accès ou la sortie de certaines zones fort malaisés15.

À l’inverse d’une tapisserie pré-dessinée, il n’y a pas de patron. Le projet dans ces différentes couches se révèlent au fur et à mesure de la médiation que nous conduisons entre le projet, le lieu, les habitant·es, le territoire du quartier, les artistes. Comme dans la citation de Debord, il y a des zones de friction, des zones de refus, et il y a aussi des zones fixes et des zones fluides. Il y a ce que l’on met en place et il y a ce qui advient à un certain moment de manières autonomes. Des inconnu·es réuni·es dans des chaises longues qui conversent pendant qu’une personne leur fait un massage, d’autres inconnu·es entre deux ateliers qui déjeunent côte à côte et échangent sur leurs pratiques, sensations, découvertes. Des personnes qui viennent pour la première fois parce-qu’iels ont vu le mot sensoriel ou Qi gong ou Feldenkrais, d’autres qui reviennent après avoir bu un café au Pacifique parce-qu’iels s’y sont sentis bien.

FABRIQUE DE TERRITOIRE

La fabrique ne s’adresse pas à des publics, mais à des personnes, femme, homme, retraité·e, étranger·e, travailleur·se, sans emploi, éducateur·ice, directeur·ice… Et en particulier à ses voisin·es, qui sont autant les habitant·es que les acteur·ices professionnel·les. Dans cette médiation du care, La fabrique porte une attention à embrasser l’ensemble des personnes qui habitent d’une manière ou d’une autre le quartier et à prendre soin de leurs relations tout au long du processus. Le soin devient un mode de faire, un mode d’être, dans la prise de rendez-vous, le café partagé ici ou là-bas. Je parle des rendez-vous cafés comme d’une pratique en soi. Pratique de médiation, pratique de soin. Je viens chez toi, je t’invite chez moi. On parle, on échange, on se rencontre, je m’intéresse à toi et inversement.

En imaginant un programme de pratiques sensorielles, d’éveil à soi, à l’espace et aux autres, en partant d’un projet de care artistique à l’échelle d’une structure entière, la cohabitation avec l’écosystème dans lequel elle vit s’active différemment. C’est un glissement léger mais comme par l’effet papillon qui résonne loin. Une directrice de structure de la petite enfance avec qui j’avais collaboré dans la phase de lancement de La fabrique me confiait récemment qu’elle observait une nouvelle dynamique de rencontres et collaborations à l’échelle des acteur·ices du secteur 4 – le territoire auquel appartient le Pacifique- depuis les échanges enclenchés avec La fabrique.

Cet effet papillon se retrouve à l’échelle des habitant·es également. Après la première semaine de La fabrique, j’étais à ma pause déjeuner au supermarché voisin du Pacifique. Je croise à la caisse une dame déjà rencontrée dans plusieurs cafés des habitant·es. Elle m’interpelle pour me dire qu’elle était déçue de n’avoir pas pu venir à La fabrique mais que Rose lui a témoigné combien elle avait adoré les pratiques proposées, le lieu et combien cela lui avait fait du bien. Elle poursuit me confiant qu’elle a cette fois-ci bien noté les prochaines dates et viendra en février, qu’elle a découvert toutes ces pratiques sensorielles et somatiques à la retraite et qu’elle trouve cela remarquable et regrette que peu d’hommes y participent. J’aime raconter cette rencontre. À ce moment-là, devant la caisse du supermarché, il y a un prolongement de La fabrique dans la vie de quartier. L’image utilisée pour raconter le projet « mettre en mouvement un quartier, des habitant·es, des lieux. Faire circuler et échanger des savoirs sur le corps et issus du corps. Remettre le soin du corps au coeur d’une collectivité, d’un en commun. Convaincue que c’est aussi une manière de prendre soin de l’espoir » s’incarne dans cette rencontre fortuite. Par-delà une institution artistique et culturelle qui propose à des habitant·es des temps circonscrits d’ateliers, il y a un sujet de conversation, des échanges d’expériences et de savoirs en lien avec le corps et le bien vivre, un croisement de générations, non seulement à l’intérieur du Pacifique mais aussi à l’extérieur, dans le quartier, jusqu’à la caisse du supermarché. Le corps sensoriel sort du lieu clos de l’institution artistique, se déploie dans le quartier, circule et contribue à relier « nous-mêmes, nos corps et notre environnement » (Tronto). Cette médiation du care ne se fait pas seulement à l’échelle artistique, mais en articulation avec le maillage socio-économique du territoire urbain qu’il habite.

  • Joan Tronto, Un monde vulnérable, pour une politique du care (Moral Boundaries: a Political Argument for an Ethic of care, 1993), traduit de l’anglais par Hervé Maury, 2009, La Découverte, p.143.
  • Texte de communication Le Pacifique
  • De septembre 2023 à février 2024, j’ai fait un remplacement au poste de Responsable des relations publiques, de l'action culturelle et de la formation pendant le congé maternité de Marion Francillon. Dans le cadre de cet article, je m’appuie sur mon expérience de La fabrique, sur les entretiens que j’ai mené en aval avec l’équipe de médiation du Pacifique – Marion, Elma, Eléonore et sur ma place de chercheuse.
  • Philosophe, débat « L’espace urbain du care » - 1er février 2022, dans le cadre des rencontres La ville au prisme du genre – Cité de l’architecture et du patrimoine. https://www.citedelarchitecture.fr/fr/video/lespace-urbain-du-care
  • " Soin. D.Winnicott, cure et care », par Cynthia Fleury. https://www.youtube.com/watch?v=J_bDelbCYRM
  • Stéphanie Vincent, co-fondateur de la 27e Région, séminaire « Design with care et politiques publiques » - 19 mars 2019 https://www.youtube.com/watch?v=trn9v-hGsUA
  • « Jamais un bâtiment ne pourra être bien ordonné […] si toutes les parties ne sont, les unes par rapport aux autres, comme le sont celles du corps d’un homme bien formé », écrivait Vitruve dans De architectura.
  • Conférence « Métabolisme de la ville du care », 5 avril 2022, https://www.dailymotion.com/video/x89to5j
  • Eric de Thoisy, conférence « Quelle place la ville doit-elle accorder au soin ? » - 5 avril 2022, dans le cadre de co-de l’exposition Soutenir, Ville, architecture et soin. Co-commissariat avec Cynthia Fleury. https://www.pavillon-arsenal.com/fr/arsenal-tv/expositions/soutenir/12428-le-soin-des-lieux-et-des-architectures-qui-nous-soutiennent.html
  • Pascale Lapalud, co-directrice de Genre et Ville, débat « L’espace urbain du care » - 1er février 2022, dans le cadre des rencontres La ville au prisme du genre – Cité de l’architecture et du patrimoine. https://www.citedelarchitecture.fr/fr/video/lespace-urbain-du-care
  • Les prénoms des personnes sont modifiés
  • Les Maisons des habitants sont des équipements polyvalents, porteurs d'une action sociale pour tous, implantés au coeur des quartiers de Grenoble.
  • Eric de Thoisy, op.cit., conférence « Quelle place la ville doit-elle accorder au soin ? » - 5 avril 2022
  • « Vers une architecture-placebo ? », article de l’agence SCAU, https://www.scau.com/fr/explorecase/vers-une-architecture-placebo
  • Guy Debord, in Les Lèvres nues no 9, décembre 1956
    http://www.larevuedesressources.org/theorie-de-la-derive,038.html